Benoit Delatte Elections Municipales 2008 Barbezieux-Saint-Hilaire

Le Plan Local d’Urbanisme

Le plan local d’urbanisme sur la commune de Barbezieux Saint Hilaire est en cours d’élaboration.

 

Il est élaboré par un bureau d’étude extérieur SOGREAH en relation avec l’adjoint chargé du dossier Joël Guern.

 

Le 2 décembre le conseil municipal a accepté le plan élaboré  par 22 voix contre 5

 

Pour ma part, j’ai voté contre et voici les raisons :

 

La participation au débat

 

Un projet de cette importance doit être discuté avec le plus grand nombre,  au cours de réunions largement ouvertes à la population.

Cela n’a pas été le cas, hormis la réunion de la commission pour écouter les options du bureau d’études et les réunions particulières entre les propriétaires et l’adjoint en charge du dossier, et hormis les 2 réunions publiques (l’une fin janvier 2008 et l’autre le 26 octobre 2009) la population n’a pas été informée.

D’autant plus que la dernière réunion, la plus importante, a à peine été annoncée.

Mes objections

 

J’ai exprimé plusieurs remarques notamment à la réunion publique le 26 octobre 2009. Celles-ci n’ont pas été retranscrites sur le procès verbal.

 

J’ai réitéré ces remarques au cours du conseil municipal du 2 décembre 2009.

 

Voici les principales :

• Le projet ne prévoit pas de plan de circulation.
  
  
• Rien n’est défini pour terminer, côté est de la ville, le boulevard de ceinture (le prolongement à l’est et au sud du bd de l’Europe existant à l’ouest). Le PLU tel qu’il est prévu ne résoudra pas le problème du  trafic devant les écoles rue Aristide Briand. Pourtant des réserves de terrains doivent être faites pour ne pas interdire ad vitam la possibilité de créer dans ce secteur les routes nécessaires.
  
  
• La réserve prévue pour les activités et le parking de Plaisance est très insuffisante (on ne peut pas compter indéfiniment sur la disponibilité des terrains des riverains de la foire exposition pour le parking de cette manifestation renommée).
  
  
• Des terrains actuellement desservis par le réseau routier restent inconstructibles alors que certaines zones nécessitant des créations de routes sont prévues à construire.
  
  
• Je suis étonné du déséquilibre de possibilité d’extension des zones commerciales actuelles (larges possibilités d’extensions autour de Leclerc, et aucune possibilité au sud de la zone autour de Carrefour Market, Bricomarché).
  
  
• Tous les hameaux ou fermes n’ont pas de possibilités de constructions (hormis pour l’activité agricole), sauf la ferme située au nord du tennis, sans pour autant que les parcelles situées entre cette ferme et la route de Segonzac soient constructibles.
  
  
• Les terres isolées et inaccessibles actuellement coté sud de la maison de retraite de l’hôpital sont constructibles alors qu’aucun accès n’existe actuellement.
  
  
• De même, la zone en talweg entre la Picauderie et l’hôpital est prévue à construire, alors que cette zone est inondable. Elle reçoit actuellement une  partie des eaux pluviales de la ville et du futur lotissement de la Picauderie, par un énorme collecteur. Cette zone devrait être aménagée au contraire pour permettre l’infiltration des eaux pluviales tout le long du profil en creux en allant jusqu’à l’emplacement de la station d’épuration.
  
  
• Les zones dites « terre de la prophète » (entre chez Raffenaud et la route de Saint Bonnet) sont prévues constructibles y compris dans la zone en talweg inondable (prolongement de la partie décrite ci avant entre la Picauderie et l’hôpital). Dans ce secteur, il faudra créer la voirie inexistante et un réseau d’eaux pluviales conséquent qui nécessitera inévitablement la création de bassins de rétention.
  
  
• Il manque dans ce plan la possibilité d’étendre certains hameaux pour des postulants recherchant plus la campagne (par exemple, chez Baron, Xandeville, etc.) 

De ces remarques, aucune n’a été prise en compte, pourtant leurs principaux intérêts sont  d’être justement détachées  de tous les intérêts particuliers.

 

Benoît Delatte

Le concours Robert J VIDAL

Le concours Robert J VIDAL a été une réussite. 

 

Après s’être sorti des difficultés pour monter le budget la commission ad hoc a bien travaillé pour la réussite de l’évènement.

On peut regretter que ces travailleurs  de l’ombre n’aient pas été cités devant le public venu nombreux lors de la remise des prix.

 

La réussite est là aussi grâce aux familles d’accueils des candidats  et à l’ambiance amicale pendant les repas offerts aux candidats, au jury et à tous les organisateurs et familles d’accueil.

 

Nous avons été agréablement surpris du succès rencontré par les différents musiciens guitaristes qui ont participé au concours et ceux qui ont donné des concerts en marge  de ce  concours, pour alimenter un début de fête de la guitare.

 

Le concours de guitare est une épreuve rigoureuse avec ses règles strictes, avec la concentration nécessaire et la tension que l’on éprouve lors des examens. C’est une affaire d’élites de ce milieu.

 

Le concours en lui-même intéresse peu le grand public et reste réservé aux connaisseurs.

Le concours se déroulant en semaine et en journée ne facilite pas il est vrai la venue d’un public important.

Pour intéresser le plus grand nombre, il faut bien sûr y lier une fête.

C’est ce qu’a promis Le Maire avec le CAC pour les prochaines éditions. 

 

Nous avons eu un avant goût à cette édition avec les concerts  donnés par 2 anciens du conservatoire  et le lauréat de la première édition Barbezilienne du concours VIDAL.

 

Le public a répondu présent pour ces concerts.

Il faudra aller plus loin, et prendre d’autres initiatives que des concerts supplémentaires.

 

Pêle-mêle, on pourrait imaginer :

• D’y associer tous les élèves du conservatoire pour l’animation des différentes réunions.
• Des animations en ville en rapport avec le monde de  la guitare
• Des rencontres entre professionnels guitaristes.
• Des interventions et expositions de luthiers.

Bien d’autres pistes peuvent être explorées pour créer un évènement important venant  donner un sens à la présence du concours VIDAL à Barbezieux.

 

Pour mener ce projet, il faudra  changer de braquet et convaincre les soutiens financiers extérieurs notamment ceux  des collectivités publiques qui ont été très timorés pour cette édition.

 

Nous ne pouvons que nous étonner que la région puisse aider le festival du film francophone  d’Angoulême à hauteur de 650 000 € et n’accorder que 8 000 € pour cet évènement.

 

Les relations entre majorités socialistes n’aideraient elles aucunement à obtenir des subventions de la Région, donc de Ségolène Royal ?

 

Gageons que la prochaine édition en 2011 sera un vrai festival de guitare et que, cette fois, FR3 voudra bien nous faire l’honneur d’un  reportage qui a fait défaut aujourd’hui.

Suzette Jardry

Benoît Delatte

Mon avis sur la Réforme des Collectivités Territoriales

  

Belle initiative de nos 2 Sénateurs de Charente Michel BOUTANT et Nicole BONNEFOY, de nous convier à une réunion d’information sur la réforme engagée par le gouvernement, ce jeudi 5 novembre 2009.

 

Si l’exposé sur la transformation de la taxe professionnelle fait par Michel Boutant était clair et relativement objectif, je n’ai par contre pas apprécié l’exposé partisan et subjectif de  Nicole Bonnefoy sur la nouvelle organisation territoriale.

 

Pour exprimer son opposition au projet Nicole Bonnefoy n’a pas hésité à asséner des contre vérités sans avancer la moindre proposition constructive.

 

Le projet élaboré par le gouvernement est ambitieux, et surprend par rapport aux réformettes que les gouvernements successifs nous servent habituellement.

 

Il bouscule la répartition des rôles entre les régions, les départements, les communautés de communes et les mairies.

Il modifie la fiscalité des collectivités locales.

 

Le principal but étant de simplifier le "mille-feuille" des collectivités territoriales et de faire des économies principalement en réduisant les enveloppes budgétaires.

 

L’ère des restrictions est arrivée ! Cela fait plus de 30 ans que l’état n’a plus présenté de budget équilibré.

 

La crise actuelle a fait exploser le niveau du déficit de l’état. Le déficit qui tournait autour de 3 % du PIB pour respecter les critères européens va être autour  de 8% en 2009.

 

La dette globale atteint la somme énorme de 25 000 € par habitant.

 

Il faudra bien enrayer cette fuite en avant en diminuant les dépenses.

L’état compte bien sur les collectivités pour qu’elles participent à cet effort national en leur limitant les dotations et en ne restituant pas totalement  aux collectivités le manque à gagner des recettes de la taxe professionnelle supprimée.

 

SUR LA FISCALITE DES COLLECTIVITES TERRITORIALES

 

Quelle justification rationnelle peut-on trouver à ce que les taxes foncières, d’habitations, de cartes grises, de transactions immobilières et les taxes professionnelles  soient dévolues aux différentes collectivités territoriales ?

 

Pourquoi ne pas imaginer que ces collectivités vivent d’une partie de l’impôt sur les revenus des habitants et que ces multiples taxes reviennent toutes à l’état qui en égaliserait les taux et rendrait tous les français égaux face à ces taxations ?

 

Sans aller jusqu’à cette utopie le parlement pourrait faire preuve d’initiatives fortes pour réformer plus en profondeur la fiscalité locale au lieu de geindre sur les conséquences éventuelles pour les finances locales de la réforme de telle ou telle taxe.

 

LA NOUVELLE ORGANISATION

 

L’avènement de Conseillers Territoriaux en lieu et place de conseillers régionaux et généraux est une simplification intéressante.

 

Le CT sera le référant d’un territoire pour toutes les compétences régionales et départementales.

 

Le regroupement de départements et de régions sera possible.

 

La suppression de la clause de compétence générale qui empêchera les financements croisés des différentes collectivités sur un projet est aussi intéressante.

 

Elle évitera les instructions multiples des dossiers et limitera cette course aux subventions devenue le sport national des élus territoriaux.

 

Le renforcement des communautés de communes dont les délégués seront élus au suffrage universel est aussi une bonne chose pour promouvoir les projets à l’échelle d’un territoire et regrouper sous son égide de plus en plus de compétences que les petites communes n’ont pas les moyens d’assumer.

 

L’obligation pour toutes les communes d’adhérer à une communauté de communes.

 

Le regroupement de communes sera favorisé. L’établissement public qu’est une commune de moins de 500 habitants n’est plus pertinent, et il paraît irréaliste que chacune puisse garder un représentant dans les conseils communautaires sous peine de rendre ceux-ci ingérables du fait du trop grand nombre de délégués.

 

Il est nécessaire que les communes se regroupent en pôles locaux pour avoir une représentation dans la communauté de communes.

 

Le projet comprend encore d’autres nouveautés :

• Le scrutin de listes pour les communes de plus de 500 habitants (au lieu de 3500 habitants actuellement)
• Le statut d’élu local
• La création de métropoles et pôles métropolitains.

L’enclenchement de cette réforme est un premier pas qu’il faudra tester et qui par la latitude que le projet semble laisser à l’initiative des élus permettra d’aller plus loin dans la rationalisation de l’organisation  des territoires.

 

Vivre ces mutations m’apparaît comme un beau challenge à gagner.

 

Benoît Delatte

LE CONSEIL MUNICIPAL DE BARBEZIEUX DU 30 SEPTEMBRE 2009

 

 Le restaurant scolaire Félix Gaillard

 

qui a été rénové pendant les vacances scolaires dans un délai très court, aura coûté environ 105 000 €.

 

Garanties d’emprunts

 

Pour réaliser les logements HLM, les sociétés de HLM sollicitent le cautionnement de la ville sur 50 % de leur emprunt. Pour les 20 logements prévus à la Picauderie et pour l’achat d’un terrain au lieu dit « mon plaisir » (en face d’EDF) la demande de cautionnement s’élève à  1 033 838 €. Ce n’est pas une petite somme et en plus la durée de cet engagement va jusqu’à 50 ans. Nous avons soulevé la question de risque.

 

Comment est-on assuré de la pérennité de ces entreprises de droit privé ? Que se passerait-il en cas d’appel de la caution ? Pourrions nous reprendre pour le compte de la ville les loyers ? Sans garantie sur ces points, nous nous sommes abstenus.

 

Les cautionnements accordés par la ville s’élèvent à 3 440 000 €. Le montant supplémentaire accordé cette fois monte l’addition à environ 4 470 000 €

 

Lotissement de la Picauderie

 

30 terrains en vente dont 13 en opération Pass-foncier

Les terrains se vendent bien puisque 10 terrains sont  en voie de signature de l’acte de vente (dont 4 Pass-foncier)

 

Le Maire a indiqué qu’il y avait des clients pour les 13 terrains Pass-foncier, même si les ventes ne se feront qu’après instruction des dossiers.

 

Le Pass-foncier est particulièrement favorable aux « primo accédants » et  semble intéresser les demandeurs.

Nous pouvons toutefois regretter que la majorité des acquéreurs soient déjà des Barbezilliens qui ne font que changer de logement. L’apport d’habitants nouveaux reste donc limité.

 

Concernant les travaux de viabilisation, il a déjà fallu engager des travaux supplémentaires de busage pour 70 664 € HT

 

Effacement des réseaux

 

Nous avons voté une contribution de la ville au profit du syndicat mixte d’électricité et gaz de la Charente pour l’effacement des réseaux devant la mairie de saint Hilaire. Au total 12 186 € et 9 859 €

 

Emploi CAE passerelle

 

Le Maire a fait voter la création d’un poste d’adjoint technique pour permettre l’emploi d’un jeune au service bâtiment qui bénéficiera du Contrat d’Accompagnement à l’Emploi Passerelle.

 

Plan local d’urbanisme PLU

 

L’élaboration du PLU entre dans la phase de l’enquête publique entre le 19 octobre et le 20 novembre. Chacun est invité à venir faire ses observations sur le projet élaboré.

Le Maire a indiqué qu’une réunion publique se tiendrait le 26 octobre à 18 h 30 à Plaisance.

 

Le JUDO à Barbezieux

 

Des dissensions entre les membres du bureau du club de judo de Barbezieux ont conduit à la démission d’un grand nombre des membres de ce bureau, lesquels ont créé un nouveau club. L’instructeur diplômé Damien Blanchard du club de Barbezieux est parti dans le nouveau club.

 

Helder Gomez l’adjoint au sports soutient le club "historique" et fait tout pour barrer le route au nouveau club (intervention auprès des maires des autres cantons pour empêcher l’octroi de salles, lettre à la fédération du judo pour dénigrer Damien Blanchard).

 

Néanmoins, il convient de vérifier que le club de Barbezieux, bénéficiant des installations de la ville, répond encore aux conditions imposées par la fédération de judo pour donner les cours et entraînements depuis la démission de leur instructeur.

 

Monsieur Helder Gomez a garanti au conseil municipal que les conditions d’exercice des activités étaient réunies par le club de Barbezieux et que les cours étaient donnés par des instructeurs répondant aux exigences de la fédération de judo.

 

Les déchets de la démolition de l’îlot du marché.

 

J’avais déjà écrit sur ces déchets partiellement stockés sur un terrain privé à côté de la médiathèque.

Le maire a dit être intervenu et a eu la garantie que ces déchets seraient débarrassés d’ici  fin novembre 2009.

 Dont acte !

 

Benoît Delatte

De la démolition de l’îlot du marché

J’avais déjà écrit que, pour les travaux  de démolition de l’îlot du marché, la procédure d’appel d’offres avait été esquivée.

 

En effet  ni la commission travaux ni la commission d’appel d’offres n’ont eu ce dossier à examiner.

 

Même si les travaux de démolition se sont bien passés, il est inacceptable qu’une partie des gravats soient stockés à côté de la médiathèque, en pleine ville  au vu de tous.

 

Une collectivité se doit de montrer l’exemple  en matière d’environnement.

Avec ce stockage, nous voilà revenus au temps où les immondices anonymes étaient courants un peu partout.

 

Tout appel d’offres digne de ce nom comprend un cahier des charges qui dans le cas qui nous concerne aurait dû prévoir  une clause d’évacuation des matériaux en décharge contrôlée avec la remise de fiches de traçabilité.

 

Y a-t-il eu seulement un cahier des charges ?

 

De plus, l’absence de transparence et de respect des procédures rend incompréhensible le choix de l’entreprise retenue par le Maire puisque les critères de détermination de la meilleure offre n’ont pas été définis.

Il en résulte une frustration de la part des entreprises évincées.

 

Benoît Delatte

Le conseil municipal du 15 juillet 2009

 

Les décisions du Maire

 

La liste des marchés signés par le Maire m’interpelle une fois de plus.

J’avais déjà exprimé mon étonnement précédemment pour des marchés signés par le Maire sans l’avis ni de commissions techniques ni de la commission d’appel d’offres.

C’était le cas pour la réfection de la rue du Dr Meslier, aussi  pour le marché de la maîtrise d’œuvre de la place du marché.

 

A ce conseil, nous avons eu notre lot de décisions de ce même type, par exemple, pour l’octroi du marché de démolition de l’îlot du marché à l’entreprise Ploquin, pour la mission de maîtrise d’œuvre de suivi du remplacement des conduites en plomb au BET SOGREAH (montant :26 549.99 €).

 

Le Maire fait fi de son conseil et des ses conseillers …

La désinvolture vis-à-vis des conseillers de la commission travaux  est encore plus flagrante pour un marché de remplacement de chaudière au gymnase de la gare : La réunion de la commission travaux  pour examiner les offres a été convoquée alors que le Maire avait déjà signé le marché !

 

Même si le Maire explique qu’il est dans son droit, je ne pense pas que ses méthodes respectent l’esprit du code des marchés publics qui est d’assurer :

• Le libre accès des entreprises à la commande publique
• L’égalité de traitement  entre elles
• La transparence.

 

Rapport annuel  de la SAUR sur l’eau et l’assainissement

 

Pas de problèmes particuliers sur les consommations et sur l’état des réseaux.

2 points surveillés de près sur la qualité de l’eau : La présence de nitrate et de pesticide,  en quantité  en deçà des limites admises.

 

L’informatisation de la médiathèque

 

Lors de l’analyse du budget nous nous étions déjà étonnés du coût élevé du nouveau logiciel à acquérir (13 000 €) pour notre « petite » médiathèque.

A cela doit s’ajouter l’achat de 5 ordinateurs, marché attribué à l’entreprise AVI gérée par Yannick Bozzini conseiller municipal de Barbezieux.

Nous avions déjà averti lors d’un premier marché passé à l’entreprise de notre collègue du risque de conflit d‘intérêts. Je constate que l’on recommence !

Nous n’avons pas voté ces dépenses. Et nous avons demandé à avoir un bilan d’activités et de fréquentation de cette médiathèque.

 

Le nouveau club de basket BBB

 

La subvention de 4500 € réservée au club de basket et mise en réserve en attendant la résolution du différent entre l’ALB et le nouveau club de basket, est définitivement attribuée à ce nouveau club.

 

Le lotissement de la Picauderie

 

4 terrains sont déjà réservés par  des acquéreurs.

Sur le règlement  sera ajoutée une clause faisant obligation  à l’acquéreur de construire dans les 4 ans sous peine d’avoir à recéder le terrain dans les mêmes conditions à la ville. Il s’agit là de se préserver de la spéculation possible sur des terrains aménagés grâce à la  contribution des fonds publics.

 

Aménagement d’une aire de retournement impasse chez Durand

 

La mairie va  procéder à l’aménagement d’une aire de retournement impasse de chez Durand, grâce à la générosité de Monsieur Michel BUTTEAU qui cède gratuitement le terrain nécessaire.

 

Aménagement de l’îlot du marché.

 

Nous n’avons pas pu récupérer le plan pour le mettre en ligne et ainsi pouvoir donner une information précise sur ce projet.

Ce projet peut être décrit comme ceci :

La rue Sadi Carnot qui longe le côté nord de la place est déplacée de 4m vers le côté sud laissant un trottoir de 2 m  et des emplacements voiture en long de 2 m.

Apparemment il n’y aurait pas de stationnement devant le bar de l’union pour laisser la possibilité d’une terrasse.

Côté sud de la rue il y aura des parkings en épi puis une allée piétonne en pente (environ 7 %) couverte d’arbres paulownias, puis une succession de terrasses à différents niveaux jusqu’aux façades bordant le côté sud de la place.

Coté ouest et haut  de la place, la fontaine est supprimée remplacée par un jardinet.

La circulation voiture serait conservée dans les 2 sens.

 

Nous nous sommes abstenus sur ce projet, la majorité ne voulant pas tenir compte de nos remarques que je décris ci-après.

• J’avais déjà exprimé le souhait que la maison Vicard  soit démolie comme l’îlot du marché, pour dégager la façade classée de l’ancienne Perception et élargir la Rampe des Mobiles. Cela supprimerait l’étranglement existant à cet endroit, et offrirait un passage généreux et clair pour accéder à la place du Château.

• L’aménagement fait la part belle aux voitures. Nous relevons l’incohérence de discours de la majorité.
  Le maire nous avait expliqué qu’il souhaitait rejeter au maximum les voitures de la ville (à propos de la discussion du prolongement du Bd de ceinture de Barbezieux à l’est, en prolongeant le Bd de la Mirandole) et dans ce projet il prévoit des parkings supplémentaires et une circulation à double sens qui amplifiera la circulation en centre ville.
  De plus le croisement  Rampe des Mobiles / rue Sadi Carnot sera dangereux car sans visibilité.

Nous avons proposé la suppression des parkings en long côté nord, au profit d’un  trottoir plus large et le sens unique de circulation de l’ouest vers l’est (ou de la partie haute vers la partie basse).

• Nous avons aussi relevé la multiplicité des sortes de revêtements qui réduit la sensation d’espace.
• La pente étant importante (environ 7 %) le revêtement des trottoirs  devra être adapté pour empêcher les glissades intempestives.
• De plus, les arbres caducs prévus risquent de rendre ces trottoirs impraticables avec la chute des feuilles en automne. Il vaudrait mieux privilégier des arbres à feuilles persistantes.

 

Bassin d’orage

 

Pour résoudre le problème de débordement et d’inondation dans la zone de la station d’épuration, il sera étudié la réalisation d’un bassin d’orage en amont de la station.

 

Travaux de voirie

 

Pour le programme 2009 de réfection des voiries le conseil a retenu l’entreprise Grammatico, la moins disante des 5 qui ont remis des propositions. Le marché s’élève à 331 097.05 € TTC

 

Récupération anticipée de la TVA

 

Une des mesures du plan de relance gouvernemental, est la récupération de la TVA de manière anticipée.
Cette mesure amène un supplément de 240 000 € au budget investissement.

Joël Guern, adjoint aux finances, a proposé une liste de dépenses  supplémentaires sur des investissements sans autres détails ni justification. Il s’agit :

• 15 000 € pour l’îlot de la mairie
• 19 000 € pour une balayeuse
• 86 000 € pour des travaux de bâtiments
• 62500 € pour l’îlot du marché
• 56 800 € pour la cuisine Félix Gaillard
• 20 000 € pour l’agencement de cette cuisine.

 

Motion pour le maintien des services publics en milieu rural

 

Le maire souhaitait faire voter une motion que nous avons trouvée trop polémique et politique. Il a accepté de la modifier pour la version suivante que nous avons approuvée :

 

Le conseil municipal, après en avoir délibéré et à l’unanimité,

• Regrettant la fermeture progressive des services publics en milieu rural,
• Craignant un isolement accru de ses administrés les plus âgés et les plus fragiles,
• Redoutant que les communes rurales françaises ne se transforment en véritable déserts administratifs,

demande le maintien des antennes de proximité et regrette que les choix ne soient pas respectueux des territoires.

 

Benoît Delatte

 

 

AU FIL DU CONSEIL MUNICIPAL DU 20 MAI 2009

Le conseil municipal commence par l’annonce des décisions  prises directement par le Maire sans en avoir référé préalablement au conseil.

 Si certaines ne posent pas de problèmes, pour d’autres je m’étonne qu’elles n’aient pas fait l’objet de discussions au moins en commission, si ce n’est en conseil municipal.

En l’occurrence le Maire a décidé d’un marché de 23 912 € pour la reprise des fondations de la rue du Docteur Meslier. Pour le moins, ces travaux auraient du être étudiés en commission des travaux, car il y a lieu de s’interroger sur la responsabilité des différents intervenants, d’autant plus que c’est la troisième fois que cette rue va être refaite pour des problèmes de qualité de réalisation.

Non, même si cette décision relève de sa délégation,  le Maire n’avait pas à prendre cette décision sans en référer aux autres élus, d’autant qu’il ’y a pas de caractère d’urgence sur ces travaux.

Le PASS FONCIER

La loi ENL (Engagement National pour le Logement)  a institué un prêt à taux zéro majoré pour les primo accédants, dont les ressources ne dépassent pas un plafond, qui acquièrent un logement neuf sous réserve de l’intervention d’une collectivité locale    .

 Le conseil municipal a décidé d’accorder l’aide de la commune à 13 primo-accédants qui construiront sur le lotissement de la Picauderie.

 L’aide octroyée est de 3 000 € si les occupants du logement sont  3  au maximum et 4 000 € si les occupants de logement sont 4 ou plus.

Cette aide vient compléter l’avantage accordé par la loi ENL du prêt à taux zéro, et de la récupération de la TVA entre les taux de 19.6 et 5.5  %.

Au total le « pass foncier » donne un avantage certain aux foyers qui souhaitent construire tout en étant juste financièrement.

La participation de la ville à cette aide sera au maximum de 52 000 €  sur laquelle l’état remboursera la moitié.

Les détails du « pass foncier » dont le montage est assez complexe nous a été expliqué au conseil municipal  par le CIL HORIZON, organisme de collecte du 1%  logement patronal, qui peut porter les projets, en achetant le terrain en lieu et place de l’accédant qui, lui-même, bénéficiera d’un bail à construction sur 25 ans. Cette formule permet de différer l’achat du terrain et par là même de réduire les mensualités. La contrepartie étant un engagement de remboursement plus long dans le temps.

LE LOTISSEMENT DE LA PICAUDERIE

Avant même le commencement des travaux de viabilisation, 4 acheteurs veulent acquérir des parcelles. Rappelons que le prix est subventionné par la volonté de la majorité municipale à hauteur environ de 10 000 €  par terrain, variable en fonction de coût réel de la viabilisation que nous ne connaissons pas encore.

Au regard du nombre d’acquéreurs en cette période « de crise », l’on peut se demander s’il était nécessaire de subventionner ce projet ?

DECLASSEMENT DE LA VOIE COMMUNALE DE BARBEZIEUX à SAINT MEDARD.

Il s’agit d’interdire  la circulation (à l’exception des véhicules agricoles) sur l’ancienne voie de chemin de fer qui va vers Saint Médard, dans le but de l’intégrer dans le schéma départemental des chemins de randonnées.

C’est le prolongement vers le nord de la voie verte réalisé par la CC3B et qui va actuellement jusqu’à Clérac au sud.

VENTE DE TERRAIN RUE FAUCONNIER

Parmi les premières réflexions sur le plan de PLU, nous avons fait remarquer qu’il était nécessaire de prévoir le passage d’une route pour continuer la boucle commencée avec le Boulevard de l’Europe à l’ouest et au nord, le Boulevard de la Mirandole au nord est.

A l’est entre la route de Saint Bonnet et la route accédant à Plaisance, un passage est encore possible derrière la médiathèque et la voie verte pour rejoindre la rue Fauconnier  le long du parc Monplaisir  et rejoindre la route de Montmoreau devant Plaisance. Cette nouvelle route permettrait de soulager le trafic actuel (notamment des camions) dans la rue des écoles maternelles et primaires de la rue A Briand.  Même si ce projet n’est pas immédiat, il faut veiller à réserver le foncier. En l’occurrence ce tracé de route envisageable passe par les parcelles AD 594 et AD 596 que le Maire propose au conseil municipal de céder.

Nous avons montré l’ineptie de cette cession de terrain qui annihilera  la possibilité de créer cette route, mais nous n’avons pas été suivis.

La cession des terrains a été adoptée malgré 5 voix contre.

UN ESPACE PUBLIC DEVANT LE LYCEE

L’idée de réaliser, à l’emplacement de l’ancien magasin de bricolage démoli, devant le lycée, un abri pour cycles et un espace public abrité est bonne et bien accueillie par les lycéens.

Nous avons fait des remarques sur l’esthétique du projet proposé qui ne semble pas du tout en intégration avec les ouvrages alentours.

LANCEMENT DES ETUDES POUR L’ASSAINISSEMENT DES HAMEAUX ISOLES

Cela concerne les hameaux du Maine Merle, les Moreaux, Peaugemard, chez Ponchet, Chez Marot, Xandeville, Trop vendu.

Le but est de raccorder les habitations de ces hameaux sur des installations d’assainissements collectifs localisés.

OPERATION PERMIS DE CONDUIRE

Pour aider quelques jeunes en difficulté d’apprentissage à préparer le permis de conduire, il leur est proposé un financement des leçons par la ville en contrepartie d’un contingent d’heures d’activités d’intérêt collectif. La mission locale est chargée de la conduite de ce programme.

TRANSFERT DU CONSERVATOIRE A LA COMMUNAUTE DE COMMUNES

Le conseil municipal a décidé de demander le transfert du conservatoire de musique à la communauté de commune des 3 B.

La commission de transfert dans laquelle la ville est représentée par Le Maire  et Suzette Jardry, va étudier les conditions possibles notamment financières. A la suite de quoi, le conseil municipal et la CC3B seront amenés à voter.

AMELIORATION DE LA PERFORMANCE ENERGETIQUE DU BÂTI EXISTANT

La Région lance un appel à projets pour l’amélioration de la performance énergétique des bâtiments des communes de moins de 10 000 habitants en Poitou Charente

Le conseil a décidé d’y souscrire pour l’ensemble des bâtiments de la ville. Il s’agit :
Des écoles maternelles et primaires
De la médiathèque
De la Mairie
Du conservatoire de musique
Des 3 gymnases
Du centre du tennis
Du centre social et culturel
De Plaisance
Des vestiaires des stades etc.

Il est certain que des gros progrès sur l’isolation des bâtiments communaux permettraient des économies substantielles d’énergies.

Benoît Delatte

ELIE VINET

LES 15 ET 16 MAI à Saint Médard et à Barbezieux nous avons fêté le 500 ème anniversaire de la naissance d’Elie VINET.

 

La commémoration à l’église de saint Médard vendredi 15 mai 2009 a d’abord grâce aux élèves du lycée qui ont déclamés des sonnets de belle manière.

Ensuite par les discours, retraçant la vie de l’humaniste, de Danièle Boisseau  et de René Vignerie. Les 2 édiles aussi ont brillé par la qualité de leurs textes et le ton de leurs lectures.

Parler d’un grand homme de lettres pousse à l’excellence !  

L’apothéose dans l’exercice revient  à Maylis Laferrère qui nous a transportés par la magie de ses mots dans l’univers d’Elie Vinet.  

 

Il est convenu dans toutes ces manifestations que  les personnalités élues sollicitées pour quelques subventions prennent la parole.

Malheureusement, hormis André Meuraillon, bien appliqué dans son rôle de représentant du Président du conseil général, les autres personnalités  n’ont pas eu la verve des brillants orateurs cités plus haut.

 

La soirée s’est prolongée à Plaisance pour voir (avant le dîner médiéval préparé) le film sur Elie Vinet, entièrement tourné par les élèves et leur professeur Brigitte Gauneau.

 

C’est une œuvre remarquable. On imagine le travail colossal fait par toute l’équipe de jeunes talents autour de leur professeur, aussi animatrice, scénariste, réalisatrice et productrice. Bravo pour cette réussite, et le plaisir que vous nous avez procuré.

 

L’initiative de fêter Elie Vinet revient à Madame Maylis Laferrère. Nous lui devons un hommage particulier pour l’originalité de ses initiatives, la conviction et l’engagement qu’elle met dans la réalisation de ses projets.

Maylis Laferrère a fait beaucoup pour lier le lycée à sa ville, pour faire connaître son établissement à l’extérieur. Maylis Laferrère aime son lycée, et sait en montrer les qualités à tous.

 

Nous regrettons son départ  dès la fin de cette année scolaire. Nous garderons de son passage à Barbezieux la qualité de son engagement, sans limite, dans sa mission qui a fait qu’elle nous a donnés à vivre cet évènement marquant autour d’Elie Vinet.

Benoît Delatte

 

Le conseil budgétaire du 18 mars 2009

Pourquoi aurait-il fallu écrire nos commentaires ?

 

En ne rapportant que le propos liminaire de Joël Guern lors de la présentation du budget, le journal Sud-Ouest  laisse entendre que l’opposition n’avait rien à redire au projet présenté.

Joël Guern de manière astucieuse a commencé par constater qu’il n’avait reçu aucun commentaire sur les documents remis pour analyser le budget.

Ce disant, il sous entend un consensus de tous sur son projet.

 

Pourquoi aurait-il fallu écrire, alors que nous n’avons pas manqué de faire nos commentaires dans les réunions de la commission des finances et que justement aussi la réunion du conseil municipal est faite  pour faire nos remarques et débattre ?

 

Nos remarques au cours des commissions des finances ont dû être consignées dans le compte rendu de ces commissions (si on voit le compte rendu un jour !).

 

Aurait-il fallu répondre du tac au tac à Joël Guern, que nos observations écrites ne se justifiaient pas puisque nous avions déjà fait des remarques en réunion des finances et que nous comptions débattre au cours du conseil ?

 

Fallait-il remarquer que les documents analytiques plus complets devaient être communiqués à Nathalie Vandais et que ceux-ci se sont résumés à une seule feuille supplémentaire donnée 2 jours avant le conseil ?

Nous ne sommes pas doués au jeu de ping-pong verbal.

 

Les présents au conseil pourront aussi témoigner de notre retenue à ne pas répondre aux propos sarcastiques du maire lorsqu’il dit  à propos de projet d’aménagement de la place du marché «  nous n’avons pas attendu l’arrivée de Benoît Delatte pour travailler à la réflexion de projets pour le centre ville ».

 

Puisqu’il y a eu réflexion, nous demandons à voir les travaux écrits  fruits de ces réflexions pour pouvoir donner notre avis.

 

Qu’avons-nous à redire sur le budget pour nous être abstenus ?

 

Nous avons fait observer les anomalies sur plusieurs lignes de dépenses (eau, syndicat d’électricité, salaires) sans que l’on ait eu de réponses satisfaisantes.

Notamment sur les salaires, la proposition du budget 2009 est un « copier coller » du budget 2008.

 

Le budget ne prend pas en compte les inflexions souhaitées par le conseil.

 

Par exemple : le Maire a décidé de faire une étude pour optimiser les dépenses de télécommunication, la ligne budgétaire correspondante devrait tenir compte de cette optimisation, ce qui n’est pas le cas.

 

Au niveau des investissements nous nous étonnons d’un projet d’achat d’un logiciel pour la médiathèque à un prix qui nous semble démesuré : 13 500 €.

 

Pour l’étude de l’ilot du marché et les débuts de travaux, il est prévu une enveloppe de 50 000 €.  Le Maire a déjà passé une commande au cabinet d’architecte Chambon pour 14 968.8 € HT.

Pour ce projet, nous avons dit qu’il nous semble essentiel de définir, avant de faire travailler un architecte, ce que nous voulons pour l’aménagement à terme du centre ville : quelle type d’aménagement quelles voies de circulation, quelles voies piétonnes etc. ?

Le Maire a indiqué que de nombreuses  réflexions avaient déjà été faites, sans en donner la teneur.  Nous avons demandé à en avoir connaissance.

50 000 € sont également prévus pour un aménagement de Plaisance, sans que l’on en sache plus pour le moment.

 

Nous avons exprimé en conseil les réflexions  que j’avais faites le 15 mars sur ce blog à propos des travaux en régie. Nous avons insisté sur la nécessaire analyse des activités des services techniques par  les élus.

 

A ce propos, Joël Guern m’a fait observer une confusion à propos de l’effectif des services techniques de voirie. L’effectif total des agents techniques  de la ville est bien de 44 personnes, mais il comprend outre les services techniques, les cuisiniers, les services de nettoyage etc. L’effectif réel des services techniques chargés des travaux est de 23 personnes.

Je prie les lecteurs de m’excuser de cette erreur ; mais faute de n’avoir reçu qu’un organigramme plus que sibyllin, je m’étais appuyé sur la liste des postes qui ne détaille pas les affectations.

 

Le point le plus sensible du budget est l’absence de marge pour les investissements.

 

En dehors des reports, le montant des recettes est budgété à 4 918 542 €, pour un montant de dépenses budgété à 4 740 395 €, soit un écart de 178 147 €, c'est-à-dire 3.6 % du budget.

 

Cette différence est trop faible pour alimenter un budget investissement correct.

 

Si ce budget est conforme à la réalité, il conviendra de réduire drastiquement les dépenses à l’avenir, pour retrouver une capacité à investir.

 

S’il ne correspond pas à la réalité, alors nous ne pouvons pas l’approuver.

 

Budgets annexes

 

Budget du lotissement du camping

Il reste toujours 22 280 € à payer pour des surplus de qualité de voirie.

Budgets de l’eau et de l’assainissement.

Concernant ces budgets, ils n’ont fait l’objet d’aucune analyse préalable, ni en commission, pas même en commission des finances. Il n’y a donc aucun contrôle des élus sur ces budgets qui pourtant totalisent à eux deux 1 930 000 € d’investissement et 650 000 € de fonctionnement !

 

Budget du lotissement de la Picauderie.

Pour le lancement d’une première tranche de travaux, ce budget investissement est abondé de 434 152 €.

Nous constatons que, comme nous l’avions demandé l’année dernière, les sommes inscrites correspondent à ce qui va être entrepris cette année. Contrairement à ce qui se passait auparavant où l’ensemble des investissements pluriannuels étaient inscrits dans l’année en cours, ce qui ne transcrivait pas une réalité, et obligeait à prévoir des lignes emprunts pour trouver l’équilibre budgétaire.

Une bonne surprise apparemment sur ce projet de la Picauderie :

À l’appel d’offre pour les  travaux de VRD, l’investissement estimé à 900 000 € va être réalisé  au prix de 613 000 € environ. Cette économie, si elle est confirmée, viendra diminuer le déficit initialement prévu sur ce projet, ce qui le rendra moins onéreux  pour la ville.

 

Dettes de la ville

 

Au 31 décembre 2008 la dette de la ville était de 3 265 505 €, à laquelle il faut ajouter l’emprunt réalisé en janvier 2009 de 300 000 €, soit environ 3 565 000 € au total.

 

En dehors du budget :

 

Il a été décidé de rénover les cuisines de l’école primaire Félix Gaillard pour la somme de 40 234 € TTC

 

Questions diverses :

 

Gilles Dumas s’inquiète des conséquences de l’aménagement routier devant l’hôpital. Les automobilistes roulent très vite sur ce nouvel aménagement qui, au contraire, devait sécuriser la  circulation dans cette zone.
D’autre part, la circulation dans la zone de la Picauderie, et en vue des travaux du lotissement,  pose un problème de sécurité. Gilles propose l’instauration d’un sens unique entre la rue de la Picauderie et la rue des Droits de l’homme.

Le Maire a relevé la proposition. A suivre !

Benoît Delatte au nom des élus de l’opposition.

 

DES TRAVAUX MUNICIPAUX

Dans le budget municipal est prévue chaque année une somme pour l’entretien des bâtiments et des routes.

 

La plus part  de ces travaux sont réalisés par des entreprises spécialisées extérieures mais une partie est réalisée par les équipes techniques de la ville qui comportent 44 personnes.

 

Ainsi  pour l’année 2008 ont été budgétés entre autres :

• Des remplacements de baies dans les écoles
• Une modification de zinguerie à l’école Félix Gaillard
• Le remplacement d’une chaudière à Félix Gaillard ainsi que la mise en place du premier chauffe eau solaire dans un équipement de la ville.
• Le remplacement de la chaudière de Plaisance
• Certaines fenêtres du centre socioculturel
• La couverture du foyer de 3ème âge
• L’extension du gymnase Jean Moulin

D’autres travaux ont donc été faits ou sont en cours par les équipes en régie :

• Le plafond de la salle des fêtes de Saint Hilaire
• Le plafond du centre médico-social
• Certains aménagements des ateliers municipaux.

Le parc immobilier de la ville est de qualité très inégale et l’entretien nécessaire n’a pas toujours été réalisé faute de budget.

 

Au rayon des travaux lourds à réaliser, il y a le centre socioculturel. Sur cet immeuble, il faut revoir la toiture refaire les façades y compris les menuiseries.

La médiathèque n’est pas très ancienne, mais la couverture des 2 « rotondes » a été mal faite, et il faudra envisager sa réfection.

 

La priorité que nous voulons soutenir est l’amélioration des isolations des immeubles et des systèmes de chauffage (chaudières plus performantes, régulation des températures etc.…)

Le coût des dépenses de la ville en énergie est de l’ordre de 250 000 € par an.

Aussi, je ne comprends que dans l’extension du gymnase Jean Moulin, il a été décidé de diminuer l’épaisseur d’isolation prévue en toiture. Le fait que  le gymnase actuel ne soit pas isolé, bien qu’il soit chauffé n’est pas une raison pour négliger l’isolation de la  construction neuve adjacente.

 

La mairie montre ainsi le mauvais exemple. Cette nouvelle construction ne respecte même pas les normes actuelles de construction  en matière d’isolation thermique.

 

A PROPOS DES TRAVAUX EN REGIE

 

Certains des travaux  sont entrepris par les équipes municipales qui ont des compétences dans de nombreux corps d’état.

Ainsi la ruelle derrière le crédit agricole a été refaite.
La maison Chardonne a eu enfin,le trottoir qu’elle mérite.
Le pavage des bas côtés de la rue des hautes douves a été commencé.

Même s’ils ne plantent plus de fleurs, beaucoup de plantations d’arbres et arbustes  sont réalisées par ces équipes.

Par contre les plannings et les champs d’interventions de ces équipes sont énigmatiques.

Des chantiers sont entrepris et abandonnés au mépris du voisinage et sans explications :

·     Depuis plus d’un an, l’aménagement de la place devant la mairie de Saint Hilaire a été  entrepris et abandonné à moitié achevé. Il paraît qu’on s’est aperçu après la réalisation du mur que celui-ci n’était pas bien implanté. Le Maire a maintenant décidé de confier une étude à un Maître d’œuvre pour faire un plan d’aménagement. Dans cette affaire on a commencé les travaux avant de décider de faire un plan !

 

 

·      Idem sur la place Saint-Jean de Madère où on a fait construire une ossature de tonnelle. Le chantier aura duré un an aussi. Pendant tout  ce temps,  l’emplacement sous la tonnelle ressemblait à un terrain lunaire. Mais il paraît que les plantations vont se réaliser prochainement !

 

 

·     La réfection de la rue des hautes douves dure depuis le début de l’été et ce n’est toujours pas fini.

Ces faits ne sont pas normaux. Chaque chantier doit faire l’objet d’une préparation, de l’établissement d’un planning dans l’échelonnement des tâches, d’une information des voisins sur l’étendue des travaux, leur durée …

 

Le manque de contrôle des élus dans ce domaine est flagrant. Le conseil  municipal doit être informé de l’activité des services.

 

Ce serait important aussi de connaître le coût réel des travaux réalisés par ces services par une gestion analytique régulièrement communiquée aux élus.

 

Benoît Delatte