C’était l’avant dernier conseil de la mandature principalement motivé par l’obligation de tenir le débat d’orientation budgétaire pour 2014.
Le conseil a rendu un hommage particuliers à Danièle Boisseau Mairesse de Saint Médard qui a tant œuvré au sein de multiples conseils qu’ils soient communautaires ou de Pays et aussi dans de multiples organisations publiques.
Un autre hommage rendu à Jean Claude Martin grande figure de Barbezieux qui a consacré sa carrière à la formation des jeunes et que le conseil connaissait bien puisqu’il assistait très souvent aux réunions en sa qualité de correspondant de Charente libre.
CONTRAT LOCAL DE SANTE
Avant le conseil nous avons écouté l’exposé sur le contrat local de santé qui doit être signé prochainement entre le Pays sud Charente et l’Agence Régionale de Santé.
Une étude fine de l’état des services santé du territoire a été conduite par le pays suite au constat de la pénurie d’offre et le spectre de désert médical qui menace notre sud Charente.
Cette étude se veut exhaustive et relève tous les problèmes d’accès aux soins en général sans se limiter à la pénurie de Médecin. Elle était nécessaire pour connaître cette offre de soins, et renseigner les acteurs locaux, mais elle ne donne pas la solution.
Le plus urgent est de pallier au manque crucial de Médecin notamment à Barbezieux. Le contrat local de santé ne va pas donner la méthode à suivre ni les engagements que devraient prendre les collectivités concernées. Nous restons dans l’incantation sans savoir qui va prendre la responsabilité de telle ou telle mesure pour résoudre le problème.
Depuis plusieurs années Daniel Couprie a sonné l’alarme sans que cela ne soit relevé par le Maire qui aujourd’hui se targue d’avoir agi. Seulement les résultats ne sont pas là.
Dans le débat, Monsieur Vignerie a surtout rejeté la faute sur la médecine de Ville montrée récalcitrante aux propositions lancées par l’Hôpital.
Il est clair que des responsabilités devront être prises pour sortir de l’impasse dans laquelle nous sommes actuellement.
LE DEBAT D’ORIENTATION BUDGETAIRE
J’ai relevé la bonne présentation du dossier remis.
Ce qui ne veut pas dire que nous acquiesçons les orientations.
Le DOB n’a pas à être accepté ou non, le conseil doit simplement entériner le fait qu’il ait eu lieu. Je précise ce point car la formulation du vote demandé portait à interprétation.
Je ne sais pas si la formulation du vote différente de celles des années était volontaire ou non. Le fait est que l’on pouvait croire qu’il s’agissait d’approuver ou non les orientations, ce que Daniel et Gilles ont cru et ont exprimé par leur abstention.
Pour ce qui est des chiffres, nous constatons qu’en terme de recettes, malgré les restrictions diverses de dotations, le budget de la ville ne changera que très peu.
Pour l’endettement de 3 787 375 € (ville et assainissement) il continuera à baisser s’il n’y a pas d’autres engagements.
La capacité d’autofinancement (920 000 € en 2013) qui se réduisait comme peau de chagrin en 2009, 2010, retrouve des couleurs grâce aux transferts de compétences effectués avec la CC4B.
Pour 2014, les charges de personnel seront en augmentation importante par le caractère obligatoire des hausses de salaires et charges.
Concernant les investissements pour 2014, le DOB n’envisage pas de nouveaux engagements pour laisser toute latitude au nouvel exécutif de faire ses propres choix. Le DOB prévoit la reconduction des engagements prévus mais non réalisés en 2013.
Il faut se souvenir que les engagements pris en 2013 avaient dépassés de loin ce que la municipalité engageait habituellement chaque année.
J’avais d’ailleurs relevé cette frénésie subite d’engagements nouveaux pour la dernière année de la mandature.
Monsieur Vignerie s’en est défendu à plusieurs reprises, mais les chiffres sont là :
Propositions nouvelles d’investissements (ville, eaux et assainissements)
2011 : 3 266 000 €
2012 : 3 429 000 €
2013 : 4 007 000 €
Alors que dans le même temps les actifs de la ville ont baissé par le transfert du conservatoire et des écoles à la CC4B.
ACHAT D’EAU au syndicat de Baignes
Un nouvel accord de prix d’échange d’eau avec le syndicat de Baignes, plus équilibré permettra à ce que les achats d’eau coûtent moins chers à la ville (l’eau est achetée plus chère que le tarif de refacturation aux usagers).
La différence de coût est minimisée dans ce nouvel accord mais il restera encore un solde défavorable à la ville.
TAXE SUR L’ELECTRICITE
Sur les factures d’électricité consommées une taxe revient à la ville. Pour Barbezieux cette taxe représente 120 000 € par an environ.
Le gouvernement a décidé que cette taxe ne serait plus versée aux communes mais plutôt aux syndicats d’électrification sans que cela soit bien clair.
Le fait de ponctionner une taxe sur l’électricité et de faire que son usage soit réservé aux investissements électriques relève d’une cohérence de bon sens. Mais il faut avoir des assurances sur la méthode de transfert d’une collectivité à l’autre. On ne peut pas se départir d’une recette sans avoir l’assurance qu’une charge équivalente sera transférée.
Autrement dit, le SDEG s’il devient bénéficiaire de cette taxe, pourrait s’engager à réaliser des travaux électriques dans les communes ce qui compenseraient la perte du revenu de la taxe.
Nous avons voté une motion pour exiger la compensation claire de cette recette.
Rendez-vous le 5 mars prochain pour le dernier conseil de la mandature pour le budget 2014
Benoît DELATTE
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