Après les cérémonies aux monuments aux morts en mémoire des combattants pour la liberté de la France, Monsieur le Maire a l’habitude de délivrer son message politique au cours d’un vin d’honneur offert par la municipalité.
Nous n’avons pas échappé cette fois ci à une prédiction catastrophique sur l’avenir de nos écoles et de la santé publique.
D’après notre Maire l’école publique et la santé publique vont disparaître sous les coups de butoir de la logique financière. Ces prédictions simplistes ne reposent que sur ses propres convictions subjectives et partisanes dans la droite ligne du martèlement des discours faciles négatifs et provocateurs qui dominent sur les ondes.
Pour l’école, force est de constater qu’en France malgré un coût et un nombre de fonctionnaires supérieur à la moyenne des autres pays comparables, nous avons de piètres résultats. Les multiples réformes n’y font rien. Le paquebot Education Nationale souffre toujours des mêmes maux. Pourtant chaque professeur pris individuellement ne démérite pas, mais leur collectivité n’amène pas le résultat que les citoyens sont en droit d’espérer.
Ce n’est pas la logique financière qui est en cause.
Au contraire, chacun peut constater que nos collectivités, avec nos impôts, veillent au bon équipement de nos écoles et lycées.
A Barbezieux, malgré des baisses très sensibles des effectifs au collège et au lycée, ces 2 établissements ont fait l’objet d’agrandissements et de rénovations très importants, ces dernières années.
Alors pourquoi leur prédire une disparition ? Peut-être justement par crainte de la continuation des baisses d’effectif ? Dans ce cas, il faut s’en prendre au manque de dynamisme de la ville, à son absence de développement qui fait que la population diminue et vieillit !
Pour l’Hôpital public, là encore comment peut-on oser dire qu’il va disparaître ?
Partout autour et même à Barbezieux, nous voyons à quel niveau l’état investit dans des outils modernes pour soigner la population.
A Saintes, Cognac, Angoulême, Barbezieux, les investissements colossaux sont faits dans les hôpitaux. Je pourrais citer aussi Toulouse, Perpignan, Orléans, Dijon, (pour ceux que je connais et il y en a beaucoup d’autres), où des projets énormes de constructions d’hôpitaux voient le jour.
La France se dote d’outils modernes pour soigner et proposer toujours plus de soins à la pointe du progrès aux patients.
La transformation et l’extension de l’hôpital de Barbezieux, voulues par notre Maire et financées par l’Etat sont bien la preuve du dynamisme de l’organisation de la santé publique.
Benoît Delatte
Commentaires
Vous pouvez suivre cette conversation en vous abonnant au flux des commentaires de cette note.