Le concours Robert J VIDAL a été une réussite.
Après s’être sorti des difficultés pour monter le budget la commission ad hoc a bien travaillé pour la réussite de l’évènement.
On peut regretter que ces travailleurs de l’ombre n’aient pas été cités devant le public venu nombreux lors de la remise des prix.
La réussite est là aussi grâce aux familles d’accueils des candidats et à l’ambiance amicale pendant les repas offerts aux candidats, au jury et à tous les organisateurs et familles d’accueil.
Nous avons été agréablement surpris du succès rencontré par les différents musiciens guitaristes qui ont participé au concours et ceux qui ont donné des concerts en marge de ce concours, pour alimenter un début de fête de la guitare.
Le concours de guitare est une épreuve rigoureuse avec ses règles strictes, avec la concentration nécessaire et la tension que l’on éprouve lors des examens. C’est une affaire d’élites de ce milieu.
Le concours en lui-même intéresse peu le grand public et reste réservé aux connaisseurs.
Le concours se déroulant en semaine et en journée ne facilite pas il est vrai la venue d’un public important.
Pour intéresser le plus grand nombre, il faut bien sûr y lier une fête.
C’est ce qu’a promis Le Maire avec le CAC pour les prochaines éditions.
Nous avons eu un avant goût à cette édition avec les concerts donnés par 2 anciens du conservatoire et le lauréat de la première édition Barbezilienne du concours VIDAL.
Le public a répondu présent pour ces concerts.
Il faudra aller plus loin, et prendre d’autres initiatives que des concerts supplémentaires.
Pêle-mêle, on pourrait imaginer :
- D’y associer tous les élèves du conservatoire pour l’animation des différentes réunions.
- Des animations en ville en rapport avec le monde de la guitare
- Des rencontres entre professionnels guitaristes.
- Des interventions et expositions de luthiers.
Bien d’autres pistes peuvent être explorées pour créer un évènement important venant donner un sens à la présence du concours VIDAL à Barbezieux.
Pour mener ce projet, il faudra changer de braquet et convaincre les soutiens financiers extérieurs notamment ceux des collectivités publiques qui ont été très timorés pour cette édition.
Nous ne pouvons que nous étonner que la région puisse aider le festival du film francophone d’Angoulême à hauteur de 650 000 € et n’accorder que 8 000 € pour cet évènement.
Les relations entre majorités socialistes n’aideraient elles aucunement à obtenir des subventions de la Région, donc de Ségolène Royal ?
Gageons que la prochaine édition en 2011 sera un vrai festival de guitare et que, cette fois, FR3 voudra bien nous faire l’honneur d’un reportage qui a fait défaut aujourd’hui.
Suzette Jardry
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