Je trouve que nos 2 journaux en ont fait beaucoup pour un évènement que je considère comme peu important.
Peut-être ont-ils ressenti les premiers positionnements en vue des prochaines élections qui doivent normalement se dérouler fin 2009 ?
En qualité d’élu et vice président de la Chambre de Commerce et d’Industrie d'Angoulême, et pour reprendre l’expression de Charente libre, je me classe parmi les « modérés » et j’ai choisi de travailler sans arrières pensées au sein du bureau avec les autres élus sans souci d’appartenance à tel où tel syndicat.
Quand il s’agit de défendre et développer l’apprentissage ou de faire avancer des projets liés au commerce ou à l’industrie, nous ne faisons appel qu’à notre savoir faire de chef d’entreprise.
Il n’y a pas les bons d’un coté et les mauvais de l’autre. Il y a seulement eu malheureusement entre certains des inimitiés très fortes qui ont trouvé leur paroxysme au moment des dernières élections en 2004.
Pour ma part j’ai toujours agi pour rapprocher les « 2 camps » et faire oublier cette scission qui doit si peu aux différences de vues politiques.
Le plus important est de constater que la CCI est normalement gérée, et qu’elle sert l’intérêt général. Bien sûr on peut toujours critiquer, on peut toujours trouver des améliorations à faire. Et je ne manque pas de faire mes remarques à mes collègues du bureau quand cela me semble nécessaire.
Pour en revenir au fait du jour qui a fait la une des journaux, la remarque faite par Madame VIEIRA sur le budget était bien fondée et devait être faite.
Il y a eu un manque de rigueur dans la présentation du budget qui montrait des chiffres erronés et il n’était pas concevable de faire voter ce document, même si les erreurs n’étaient pas de nature à remettre en cause l’équilibre global du budget.
Il est bien aussi, pour l’intérêt général, que cette assemblée « non uniforme » rappelle à l’ordre ses dirigeants pour les obliger à la rigueur.
Benoît Delatte
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