Le soir des élections municipales, j’ai proposé que notre groupe de 5 élus coopère avec la majorité de René Vignerie dans un seul but : faire gagner Barbezieux-Saint-Hilaire.
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Afin d’organiser cette coopération, Suzette Jardry et moi-même avons rencontré, à notre demande, le mercredi 19 mars, René Vignerie qui était assisté de Gérard Besson.
Nous avons été accueillis très froidement comme si nous étions venus pour un 3e tour d’élection ! Par conséquent cette rencontre n’a pas permis de poser des bases saines pour notre coopération comme nous le souhaitions.
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Lors du premier conseil municipal le vendredi 21 mars, malgré le signe engagé d’un de nos 5 élus qui a voté pour lui, le nouveau maire a confirmé dans son discours d’installation qu’il ne souhaitait pas intégrer notre groupe aux instances de décision du conseil municipal.
Il a notamment décidé d’appliquer la règle majoritaire pour les élections des adjoints et des délégués à la communauté de communes des 3B, ce qui ne nous permettra pas d’obtenir des délégations alors que nous l’aurions pu avec un scrutin proportionnel.
Il a en revanche annoncé – comme une concession ! – qu’il s’engageait à « respecter le droit de l’opposition » ! Comme si ce minimum légal n’allait pas de soi…
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Pour ce qui est de la communauté de commune, René Vignerie nous a expliqué que son choix de nous écarter était « politique ».
Nous voilà repartis dans les idéologies !
Quand on parle des projets pour le château de Barbezieux ou du projet de piscine en sud Charente ou de développement économique, ce n’est pas de décisions politiques dont on a besoin mais d’actions réalistes, pragmatiques et efficaces.
Par sa position, le maire prive tous nos électeurs de leur représentation à la communauté de communes alors que 11 membres sur 27 du conseil municipal de Barbezieux-Saint-Hilaire vont siéger à cette assemblée !
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Puisque nous ne pourrons pas y être il nous reste à espérer sincèrement que l’ensemble des délégués saura trouver le consensus nécessaire pour que la CC3B continue sur sa lancée de ces dernières années. Il y va de l’intérêt de notre territoire et de nos concitoyens.
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Benoît Delatte