René Vignerie, le soir du 16 mars, à peine les résultats des élections connus, a dénoncé abruptement « des intimidations agressives » subies pendant la campagne par les personnels administratifs de la mairie.
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Avons-nous assisté à un « mea culpa » du maire sortant ?
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René Vignerie avouerait-il ainsi qu’en tant que maire, et donc en tant que responsable de l’organisation des élections, il a pu échouer à établir le contexte serein et équitable au sein de l’équipe municipale pour le déroulement irréprochable des élections ?
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Evoquait-il les premières erreurs de comptage, puis de calculs constatées au premier tour, et rectifiées uniquement à notre demande ?
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Ou fait-il allusion à « l’intimidation agressive », devant des dizaines de témoins, par Mr. Joel Guern vis-à-vis du délégué de notre liste, lors du dépouillement du 9 mars ?
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René Vignerie rappelle-t-il par ces mots le traitement inégal des candidats intervenu lors du dépôt des bulletins et circulaires auprès de la responsable du service des élections à la mairie entre les deux tours ?
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Ou encore fait-il référence aux propos délictueux de René Michonneau qui avait d’abord refusé à nos candidats leur participation au bureau de vote et au dépouillement à Saint-Hilaire ? Je rappelle que cette participation est en fait recommandée par le code électoral.
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Ou peut-être fait-il allusion à la tentative d’écartement de nos assesseurs de chaque bureau de vote des municipales à Barbezieux pour le premier tour ?
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A moins que le maire sortant ne fasse référence à sa valse hésitation quant à la présentation par les électeurs de la carte d’identité – imposée par la loi comme cela a été rappelé dans son tract entre les deux tours – mais pourtant jamais exigée ni au premier, ni au deuxième tour par les présidents de bureaux ?
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Je suggère vivement que l’accusation proclamée par le maire sortant fasse place à la présentation de faits détaillés. En effet, l’intimidation dans le cadre d’une élection démocratique est une accusation grave.
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Je regrette par ailleurs profondément d’apprendre ainsi que des employés municipaux aient pu être troublés, voire déstabilisés d’avoir été mis en porte à faux par l’influence de certains élus sur l’application de la loi. Cela va clairement à l’encontre de la transparence et de la probité que défend « l’énergie commune ».
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Benoît Delatte