Le vendredi
15 février, l’équipe de « l’énergie commune » avait rendez-vous avec
les commerçants, artisans et agriculteurs pour discuter des nombreux points du
développement de la ville qui les concernent particulièrement et leur présenter
les projets de la liste sur ces thèmes.
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Echange avec les commerçants :
- sur la nécessité d’augmenter
l’attractivité commerciale :
Benoît Delatte a présenté l’idée d’aider les commerçants à mettre au point une charte pour augmenter la qualité de leurs services aux clients avec la possibilité de s’entendre en groupement d’intérêt économique (GIE).
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Cette suggestion a donné source à un foisonnement d'idées de la part du public. Cela permettrait notamment de partager des services (comme une garderie
pour les enfants le temps des courses) et de développer des enseignes
complémentaires afin d’augmenter la diversité de l’offre en centre ville. La signature
d’une charte « mode d’emploi » du Centre Ville entre tous les usagers
professionnels (services et commerçants) permettrait de faire concorder les
efforts pour aboutir à un succès commun. La municipalité pourrait favoriser de telles initiatives de groupe.
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- sur les problèmes de
stationnement et de circulation au centre ville :
Le débat sur ce problème a été dense. Les places de stationnement dans les rues sont actuellement saturées dès 7h30 du matin. La zone bleue (stationnement limité avec contrôle par disque) réclamée par les commerçants n’a jamais vu le jour. Plusieurs alternatives ont été évoquées (arrêts minute, stationnement payant au-delà d’une heure, etc.).
Une première solution de désengorgement de ces rues serait que
tous les commerçants s’accordent pour laisser leur propre véhicule sur les
grands parkings disponibles à peine plus loin. Ce point s’inscrirait dans l’idée
de la charte des commerçants.
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Il apparaît primordial de travailler aussi pour que le centre ville soit plus convivial pour les personnes qui font leurs courses à pieds. Il a été constaté notamment que le sacrifice de la place de l’Eglise, transformée en simple parking, nuit à l'attrait du centre ville même si les pavés très glissants du parvis sont un problème à régler pour les piétons.
Des « respirations » manquent au cœur
de la ville pour qu’elle retrouve son charme.
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Echange avec les artisans :
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Outre les thèmes communs avec les commerçants, la question de la possibilité d’un pôle de création initié par la commune a été posée.
Ce projet
s’inscrit pour Benoît Delatte dans le champ des ateliers relais créés par la
CC3B. Il s’agit donc d’inciter la communauté de communes à en créer davantage
et de manière diversifiée.
Au niveau de la commune un pôle artisans/artistes pourrait être créé, rue des Hautes Douves par exemple, dans
l’esprit de ce qui se fait à Aubeterre.
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Echange avec les agriculteurs :
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La problématique de la circulation des engins agricoles a
été discutée.
Les pénétrantes de la RN10, paysagées rendent difficiles le passage des véhicules agricoles et des camions, les obligeant à mordre sur les trottoirs.
La possibilité de chemins spéciaux pour les engins agricoles pourrait être étudiée dans le plan de circulation.
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La question de la densité des hameaux a été posée également par le public.
Ne serait-il pas opportun d’inciter les nouveaux habitants à s’y installer plutôt
qu’à se disperser dans la campagne ? Cela soulève la problématique de la cohabitation
dans les hameaux entre citadins et activités agricoles. Ceci doit faire l'objet d'une concertation dans le cadre du projet en cours d’aménagement et de développement durable (PADD, qui donnera lieu au plan local d’urbanisme).
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De l’importance du plan local d'urbanisme (PLU) :
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Le fait que le PLU ait été élaboré jusqu’ici en catimini par la municipalité et le bureau d’études pose problème comme le prouvent, entre autres, toutes les questions de circulation évoquées ici.
Il est primordial que la population
et les acteurs économiques de la commune soient soient consultés sur leurs besoins et Benoit Delatte a insisté sur le fait que ce n’est que grâce à la concertation que nous nous approprierons tous ce projet.
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« L’énergie commune » s’engage à mener avant toute
chose la consultation et la concertation indispensables à la mise au point du
PLU pour qu’il réponde, comme il en a vocation, à un maximum des problèmes que
rencontrent tous les usagers, y compris les agriculteurs, les commerçants et les artisans.
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Les participants ont évoqué la possibilité de faire de Barbezieux-Saint-Hilaire une ville étape avec une charte touristique qui assure la qualité et la disponibilité des services (restauration, hôtellerie notamment).
Cette idée porteuse pourrait s’inscrire dans la dynamique de la charte des commerces et
services évoquée plus haut.
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Ce travail commun devrait logiquement s’inclure dans le plan en cours pour le rayonnement touristique de la région et ce en synergie avec les communautés de communes du Pays Sud-Charente.
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