Par presse interposée, le débat sur nos axes routiers est très animé ces jours –ci.
Depuis longtemps et pour avoir participé à travers l’association « entreprendre en sud Charente » et avec la communauté de commune des 3B, à l’élaboration du dossier noir de la RN 10, je soutiens le projet de création d’une autoroute traversant le département de la Charente de Chevanceaux à la Croisière (en Creuse) en passant par Roumazières Confolens et Bellac.
Tous les arguments de ce dossier sont clairement rappelés par Daniel Herbreteau, le rédacteur du dossier noir de la RN 10, dans l’article paru dans le journal Sud ouest ce samedi 1 novembre 2008.
Ce projet réaliste ne trouve pas beaucoup d’échos favorables de la part de nos élus Charentais sans qu’ils puissent nous donner de bonnes raisons pour s’y opposer.
Notre département a une chance étonnante de se trouver sur un axe européen important. L’équipement routier doit être à la mesure du trafic européen qui s’est installé et notre département doit profiter de cet équipement pour ces propres besoins.
C’est bien connu qu’une autoroute équipée amène du développement économique.
Cette nouvelle autoroute désenclaverait le nord est de la Charente, en lui offrant une liaison rapide avec le reste du département.
Je trouve paradoxal que notre département classé dans les premiers exportateurs de France soit aussi peu considéré par l’Etat pour résoudre ce problème de trafic routier qu’il subit.
Il y a 37 ans le ministre Olivier Guichard avait promis l’achèvement de la mise à 2 fois 2 voies de la RN 10 POUR 1980.
Aujourd’hui, notre Préfet ne donne plus de date pour la réalisation du tronçon Reignac Chevanceaux. On en saura plus fin 2009 a-t-il dit ?
Benoît Delatte